Une lettre d’amour à nos fondatrices : les origines

Une lettre d’amour à nos fondatrices : les origines

Montréal, 27 juin 2021

Au cours de la dernière année, nous avons tenté par différents moyens de nous réinventer et d’avancer en unité, avec chacune de nos actions, vers la redéfinition de notre mission. Chaque décision nous a amenés à remettre en question la raison d’être de l’organisation et la façon dont nous voulions poursuivre son héritage. En nous tournant vers l’avenir, nous nous sommes également interrogés sur notre passé ; tant de choses se sont passées ici, mais peu sont accessibles au public. En parcourant les vastes archives disponibles à La Guilde, le désir nous est venu de partager notre riche histoire qui forge notre identité. Saviez-vous que La Guilde possède des archives datant d’avant même sa création ?

La série Saviez-vous que… vise à mettre de l’avant des personnes, des lieux et des événements qui sont au cœur de nos actions contemporaines. Cette nouvelle série de courts articles permettra à La Guilde de partager ses archives, de souligner des éléments qui nous impressionnent et de mettre en lumière le travail de tous les individus incroyables qui nous ont influencés au cours du siècle dernier. Nous souhaitons vous emmener dans ce voyage à travers nos archives. Pour nous tous, cette série est un moyen d’apprendre à connaître un peu mieux La Guilde.

*Afin de faciliter la lecture, nous avons pris la liberté de traduire les citations.

Une lettre d’amour à nos fondatrices : les origines

« Lorsque les arts et l’artisanat d’un pays sont reconnus, le respect du monde pour ce pays prend une nouvelle position. Aucune nation n’a commencé par de beaux bâtiments, de grandes sculptures, de nobles peintures. Elles ont toutes commencé par des métiers modestes. » (Peck 1934, 1)

Avec l’essor de l’industrialisation au début du 20e siècle, tout ce qui était fabriqué par des machines était considéré comme étant supérieur et donc plus désirable que les articles faits à la main. Cependant, cette perception n’était pas partagée par tout le monde, encore moins par certaines femmes visionnaires qui ont tout donné pour conserver l’excellence et l’originalité de la main-d’œuvre dans les industries du foyer.

La Société Artistique des Femmes du Canada

En 1894, quelques femmes se sont réunies dans le but de fonder la branche de Montréal de la Société Artistique des Femmes du Canada (ci-dessous, désignée la Société), avec Mme James Peck comme première présidente. Ces femmes étaient vivement animées par le désir de faire revivre et encourager les arts et métiers du pays. Tel que mentionné lors de la réunion d’inauguration (Discours, 1894, Société) qui s’est tenue au Y.M.C.A. Hall le 6 juin 1894, l’objectif de la Société était clair : elle ne voulait pas rivaliser avec les regroupements existants, mais plutôt compléter leurs efforts. Il s’agissait d’offrir aux artisanes un lieu pour se rencontrer et échanger sur leur travail, un espace inspirant le développement de leur sens artistique et fournissant des modèles d’excellence. Il s’agissait d’encourager les aspirantes à une carrière artistique en créant des connexions avec des artistes accomplies. La Société incluait également le public dans sa mission, souhaitant que ce dernier considère l’artisanat de manière plus intelligente plutôt que comme un « passe-temps élégant ». Elle offrait un large éventail d’activités destinées aux femmes ayant des intérêts communs : cours de dessin, conférences, formations, ateliers, visites guidées d’expositions, etc. Nous sommes stupéfaits de la vision de ces femmes et la ténacité dont elles ont fait preuve pour rendre La Guilde ce qu’elle est aujourd’hui.

Les premières expositions

« Un matin de septembre 1900, alors que Morgan's terminait la construction de sa nouvelle galerie d’art, un membre du comité de la Société faisait ses courses chez Morgan's et James Morgan lui demanda si elle voulait visiter les locaux presque achevés. En regardant ce magnifique espace vide, une inspiration lui est venue, et elle a demandé à M. Morgan s’il voudrait prêter les galeries au comité afin que ce dernier puisse organiser une grande exposition [fig. 1] d’artisanat pour lancer le mouvement » (Hill 1953, 12 ; Peck 1929, 1). Non seulement M. Morgan a accepté, mais il s’est également assuré que la seule dépense du comité soit celle des présentoirs nécessaires pour les œuvres. Dans un article du The Gazette datant de 1953, Mme Peck poursuit en disant que le comité a réussi à organiser une telle exposition avec une somme modique de huit dollars [environ 256 $ aujourd’hui] dans leur compte en banque. Elle dit : « […] nous avons pris notre courage à deux mains et exactement six semaines plus tard, Lord Strathcona ouvrait la meilleure exposition d’artisanat qui n'ait jamais été présentée à Montréal » (Hill 1953, 12). Les chiffres entourant cette exposition sont véritablement remarquables : 8000 visiteurs accueillis, un total de 900 $ [28 842 $] versé directement aux artisans et, après avoir payé toutes les dépenses, un profit de 777 $ [24 900 $]. C’est ce type d’action, démontrant le courage et la détermination de ces femmes, qui nous permet aujourd’hui d’exister et d’avancer.

Par la suite, quelques plus petites expositions ont été organisées, dont une à Cacouna [fig. 3]. En 1902, une autre exposition d’envergure a eu lieu à Montréal, présentant uniquement des objets d’artisanat canadien [fig. 5-7]. La première en son genre, mais certainement pas la dernière. La Société encourageait non seulement les arts et métiers locaux, mais aussi tous ceux réalisés à travers le Canada (à cette époque souvent appelé le Dominion). « Le public ne se rend pas compte que le Canada peut rivaliser avec les pays plus anciens dans le domaine des arts et des métiers » (Peck, 1929, p. 3). Ceci était une révélation pour les femmes qui croyaient au travail des artisans et artisanes canadiens. Les œuvres présentées par la Société démontraient que le Canada était destiné à jouer un rôle majeur sur la scène internationale des métiers d’art. C’est cette exposition qui a marqué le début des concours et des prix, une pratique que la Société a continuée pendant de nombreuses années. Selon les notes de Mme Peck, les rubans [fig. 4] étaient exposés avec fierté dans tous les coins du Dominion.

« OUR HANDICRAFTS SHOP »

Ces deux expositions majeures ont amorcé le mouvement artisanal au Canada, qui est, encore aujourd’hui, au cœur de la mission de La Guilde. Par la suite, les choses ont évolué rapidement. « Mme Peck a constaté que beaucoup d’arts et de métiers du pays étaient menacés […]. La réponse fut [la création d’une] petite boutique [fig. 9] au Square Phillips […]. De là est née l’une des organisations les plus utiles » (Hill 1953, 12). Dès 1902, la Société ouvre « OUR HANDICRAFTS SHOP » afin de créer un marché pour les produits issus des industries du pays. L’idée était « d’offrir des débouchés à ces produits […] et de prouver qu’un travail rémunéré peut s’accomplir dans la paix du foyer canadien » (Peck 1900). Dans The Canadian Handicrafts Guild : What It Has Done, il est mentionné que la boutique était un moyen « de placer autant d’argent que possible entre les mains des travailleurs » (Rapport 1917, CHG). De sa création jusqu’en 1917, la boutique n’a versé aux artisans et artisanes rien de moins que 103  654,25 $ [une valeur aujourd’hui équivalente à environ 2 millions de dollars].

Un bon nombre d’expositions et d’initiatives méritent d’être mentionnées pour montrer l’ampleur du travail accompli pour créer l’organisation que nous chérissons aujourd’hui, mais nous n’en mentionnerons que quelques-unes qui nous semblent les plus impressionnantes. En 1904, le gouvernement a invité et subventionné la Société Artistique des Femmes du Canada pour envoyer une exposition d’artisanat canadien à l’Exposition universelle de Saint-Louis [fig. 10]. Le croyez-vous ?! Dans Sketch of the Activities of the Handicrafts (1929, 5), Mme Peck décrit que le mandat a été confié aux femmes du comité de la branche de Montréal. C’est Mlle Robertson, membre du comité, qui a été envoyée à l’exposition de Saint-Louis pendant six mois afin de faire la promotion du travail artisanal canadien aux États-Unis. Entre-temps, la Société a également organisé une exposition de textiles à la galerie du Square Phillips de la « Montreal Art Association » [aujourd’hui devenue le Musée des beaux-arts de Montréal], telle qu’illustrée dans les figures 11-12, où l’on peut voir certains tableaux de l’Association accrochés au mur en arrière-plan. Toutes les occasions étaient bonnes pour montrer la splendeur et l’expertise de la main-d’œuvre des artisans et artisanes. Il faut savoir que la plupart de ces expositions comprenaient, en plus des objets artisanaux, des œuvres provenant de différentes communautés Premières Nations (tissages, vanneries, perlages, etc.). Toutes ces œuvres étaient présentées ensemble afin de créer des dialogues entre les œuvres, l’espace et les visiteurs, un aspect qui est toujours très important pour nous dans la manière dont nous présentons les œuvres en galerie.

Viser plus haut : nos fondatrices prennent les rênes

Le comité de la branche de Montréal sentait que la charte et les activités de la Société — qui imitaient celles de la branche de Toronto — n’étaient pas suffisantes. Il désirait créer plus d’opportunités pour les artisans et artisanes de partager leur travail et rendre leurs œuvres accessibles. « En 1904, le comité était convaincu que le mouvement artisanal devait s’étendre à l’ensemble du Canada et que des succursales devaient être mises en place pour vendre les produits artisanaux canadiens, non seulement dans ce pays, mais aussi aux États-Unis, en Grande-Bretagne et aux Bermudes » (Watt 1992, 32-33). Mme Peck et le Comité ont donc demandé que les biens, ainsi que la gestion de la boutique, soient transférés à un groupe de femmes assignées. À leurs yeux, ceci était crucial pour le développement et la promotion de l’artisanat. Leur mission ayant évolué, elles avaient besoin de plus de latitude. « Il était d’une importance vitale de susciter et conserver l’intérêt du public et, en même temps, d’informer le public de l’immense valeur des arts et métiers, non seulement pour le développement mental et physique des artisans et artisanes dispersés dans notre vaste pays, mais aussi comme un atout pour le Dominion lui-même. [Cette sensibilisation était] l’objectif principal et le problème le plus difficile à résoudre » (Pamphlet 1911, CHG). C’est ainsi que la branche de Montréal de la Société Artistique des Femmes du Canada s’est dissociée de la Société mère pour devenir The Canadian Handicrafts Guild, maintenant connue sous le nom de La Guilde.

La charte de l’organisme à but non lucratif [fig. 13] de The Canadian Handicrafts Guild a officiellement été signée il y a 115 ans, en 1906, par son Excellence le gouverneur général Albert Grey, 4e comte Grey, et la comtesse Grey. La charte n’a pas été facilement obtenue, car, à l’époque, les femmes n’étaient pas autorisées à être à la tête d’une organisation, bien qu’il s’agissait d’une organisation promouvant le travail des femmes. Dans le First National Crafts Organization in Canada (1992, 34), Virginia J. Watt affirme qu’en 1905, la demande d’incorporation a été refusée parce que des noms de dames figuraient sur la liste des fondateurs de la Société. Ce n’est qu’un an plus tard, le 24 mai 1906, que le comité de la Chambre des communes a accepté la demande d’incorporation sous les fondateurs proposés « […] Lord Strathcona, Sir Melbourne Tait, l’honorable juge Sicotte, Sir George Drummond et Sir William Hingston, ainsi que d’autres messieurs distingués. Les noms des dames n’étaient mentionnés qu’en tant qu’officiers du conseil d’administration de la nouvelle Société. » Nous sommes reconnaissantes des efforts et du soutien de Lord Strathcona envers la vision de ces « dames ».

Une brochure promotionnelle de 1911 (Pamphlet 1911, CHG) définit The Canadian Handicrafts Guild comme « une organisation nationale — sans partie, sans croyance et sans caste — sa politique étant une de développement et ayant pour espoir de voir la renommée des artisans et artisanes canadiens se répandre à l’étranger ». Comment dire mieux ? Plus nous lisons de documents d’archives, plus nous sommes fiers de partager notre histoire… Suite aux expositions envoyées partout à travers le Canada, des succursales et sociétés affiliées ont été créées dans chaque province pour montrer la variété des arts et des métiers de tout le pays. Ces succursales locales ont permis de découvrir, de rassembler, de connecter, d’inspirer et de représenter les artisans et artisanes, même ceux situés dans les régions les plus isolées. L’organisation a ouvert des succursales jusqu’en Floride pour promouvoir les métiers d’art canadiens. Un prochain article de la série Saviez-vous que… sera entièrement dédié aux différentes succursales de The Canadian Handicrafts Guild et ce qu’elles sont devenues. Fait inédit : certaines sont devenues des organisations aujourd’hui bien connues. Bien que « The Canadian Handicrafts Guild National n’existe plus aujourd’hui, il y a peu d’associations en métiers d’art canadien qui ne se doivent d’être reconnaissantes envers les femmes qui, avec une vision et une détermination sans pareil, ont montré le chemin » (Watt 1992, 34).
Mme Alice J. Peck et Mlle Martha May Phillips, les deux fondatrices de La Guilde, ont fait de nombreux voyages dans différentes régions du Canada ainsi qu’à l’étranger afin de découvrir le travail des artisans et artisanes. L’intérêt des artisans était toujours au centre de toutes leurs actions. La nouvelle organisation a également continué certaines activités de la Société Artistique des Femmes du Canada, notamment des conférences et des formations, cette fois ouvertes à tous. Dans un hommage rendu à Mme Peck lors de l’assemblée générale de 1943 (Hommage 1943, CHG), Mme W. D. Lighthall souligne le travail effectué avec des enfants, d’ici et d’ailleurs, des rapatriés de guerre ainsi que des cours destinés aux immigrants. Chaque activité était adaptée au public visé. « [Les conférences] étaient destinées à informer le public sur l'artisanat des pays d’origine des immigrants afin que le Canada, leur société d’accueil, soit prêt à conserver leurs connaissances et leurs compétences » (Peck 1929, 11-12).

Enfin, il faut souligner deux événements importants qui sont à l’origine de La Guilde. Deux initiatives sont lancées en 1909 nous permettant aujourd’hui de présenter la série Saviez-vous que… Premièrement, c’est le début d’un centre de documentation de livres et de publications concernant l’art et l’artisanat et, deuxièmement, la création d’une collection muséale. Sans ces deux événements majeurs, nous n’aurions rien à partager. Fait inédit : en raison d’un manque d’espace, toutes les œuvres d’art, les livres et les publications qu’avait amassés The Canadian Handicrafts Guild ont été donnés au Montreal Art Association. Ce n’est que quelques années plus tard que The Canadian Handicrafts Guild recommence ses activités de collection pour sa bibliothèque et sa collection muséale. Bien que notre collection n’ait officiellement débuté qu’en 1909, quelques pièces de l’exposition de 1902 [fig. 15] de la Société Artistique des Femmes du Canada font encore aujourd’hui partie de notre collection, y compris les incroyables pièces photographiées dans la figure 16.

La liste des activités réalisées par The Canadian Handicrafts Guild est assez longue : expositions à l’échelle nationale et internationale, conférences, formations, visites guidées, expositions itinérantes, expositions-ventes, concours, prix, etc. Pour reprendre les mots d’Alice Lighthall lors d’un communiqué en 1943, « de la boutique au Square Phillips » à ses locaux actuels sur la rue Sherbrooke, La Guilde « continuera à ouvrir la voie à des aspirations encore plus grande ». Le travail de La Guilde ne doit pas s’arrêter. Il doit continuer d’évoluer afin d’atteindre les objectifs fixés par l’organisation et de permettre à La Guilde de poursuivre sa mission.

Genevieve Duval
Responsable de la programmation et des communications

RÉFÉRENCES

  • Carus-Wilson, Ashley. Discours de la réunion d'inauguration de la branche de Montréal de la Société Artistique des Femmes du Canada, 1894. C11 D1 007 1894. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
  • Hill, Harriet. “Facts and Fancies.” The Gazette, jeudi 5 novembre (1953:12).
  • Lighthall, W. D. Un hommage lors de l’assemblée générale à la défunte Mme James A. Peck : Une fondatrice de The Canadian Handicraft, 1943. C17 D3 012. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
  • Pamphlet, The Canadian Handicrafts Guild: Aim of The Guild, 1911. C11 D1 059 1911. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
  • Peck, Alice. Handicrafts From Coast to Coast. Montreal: The Canadian Geographical Society, 1934. Réimprimé par The Canadian Handicrafts Guild.
  • Peck, Alice J.. Projet pour le développement des arts et industries du pays. Montréal: Société Artistique des Femmes du Canada, Branche de Montréal, 1900.
  • Peck, Alice. Sketch of the Activities of the Handicrafts and of the Dawn of the Handicraft Movement in the Dominion. Montréal: The Canadian Handicrafts Guild, 1929.
  • Rapport, The Canadian Handicrafts Guild: What It Has Done, 1917. C11 D1 073 1917. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
  • Watt, Virginia G.. “First National Crafts Organization in Canada.” dans A Treasury of Canadian Craft, edited by Sam Carter, 33-38. Vancouver, C.B.: The Canadian Craft Museum, 1992.

IMAGES

(1) Photo d’un article de journal et détails de l’exposition, 1900, C11 D1 014 1900
(2) Photo d’un poster de l’une des premières expositions (Arts & Handicrafts Exhibition), 1900, C11 D1 013 1900.
(3) Photo du poster de l’exposition de Cacouna, 1905, C11 D1 029 1905.
(4) Photo des cartes de prix et des rubans entre 1905-1943.
(5-7) Photos de l’exposition Canadian Handicrafts, 1902, C4 D1 001 1902.
(8) Pamphlet de la Société Artistique des Femmes du Canada, 1904, C11 D1 022 1904.
(9) Photo of Our Handicrafts Shop, 1902, C4 D1 001 1902.
(10) Photo de l’exposition universelle de Saint-Louis, 1904, C11 D1 020 1903.
(11-12) Photos de l’exposition de textiles de la Société, 1905, C11 D1 024 1905.
(13) Acte d’incorporation de The Canadian Handicrafts Guild, 1906.
(14) Photo des Trade Marks, 1905.
(15) Photo des pièces de l'exposition de 1902, 1902, C4 D1 001 1902
(16) Reproduction de la photo des pièces de l'exposition de 1902, 2021.

    © La Guilde, Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.


    5 commentaires


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    • EMILIE B

      « Lorsque les arts et l’artisanat d’un pays sont reconnus, le respect du monde pour ce pays prend une nouvelle position. Aucune nation n’a commencé par de beaux bâtiments, de grandes sculptures, de nobles peintures. Elles ont toutes commencé par des métiers modestes. » (Peck 1934)
      Une belle réflexion… merci pour ce bel article, très éclairant.


    • Caroline Harvey

      J’ai été bien touchée par votre article; quel bel exemple de vision et de persévérance!
      Bravo à tous ceux et celles qui auront porté un tel flambeau vers l’avenir.
      Votre galerie est toujours magnifique, et surtout, en constante évolution.
      Merci à toute l’équipe!


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