Montréal, 26 septembre 2021
La Guilde se veut une ambassadrice des pratiques en métiers d'art depuis le début du 20e siècle. Nous sommes une fois de plus émerveillées par la variété des œuvres, provenant de partout au Canada, présentées à La Guilde. À l'occasion de l'ouverture de notre nouvelle exposition collective consacrée entièrement à la céramique contemporaine, nous avons voulu nous pencher sur l'histoire de la céramique à La Guilde. L’exposition La céramique en plein essor nous permet de comparer ce qui a été fait et de constater l’évolution de notre vision à travers l'incroyable médium qu’est l'argile. Plutôt que de faire un historique détaillé de cette pratique artistique, nous avons décidé de vous partager quelques moments marquants qui définissent nos actions contemporaines et nous incitent à nous dépasser.
La céramique : sa présentation et son essor
Si les œuvres textiles et celles des Premières Nations étaient au cœur de The Canadian Handicrafts Guild, la poterie a rapidement pris sa place parmi les pratiques artistiques présentées périodiquement. « Tout comme le tissage, la céramique a commencé à être pratiquée à la maison avant de devenir un art, puis de se transformer en une industrie » (Family Herald and Weekly Star 1948). Du tournage au marquage ou à la glaçure, les œuvres en céramique furent à la hauteur des attentes. Pour comprendre le rôle que la céramique a joué à La Guilde, trois éléments méritent d'être soulignés : la place de la poterie dans les expositions annuelles, la création d'un nouveau comité, ainsi que le début d'une série d'expositions entièrement consacrées à la céramique.
Un événement annuel
Depuis 1902, quelques assiettes et bols en céramique apparaissent dans certaines expositions, mais de façon sporadique. Dans un effort d'inclure les diverses pratiques en métiers d'art au Canada et pour souligner l'influence et la richesse des différentes techniques introduites par les nouveaux immigrants, La Guilde commence à inclure de plus en plus d'œuvres faites en argile dans ses expositions. À partir du milieu des années 1930, des œuvres en céramique sont incluses dans la plupart des expositions annuelles que La Guilde organise dans les locaux de la Montreal Art Association. En 1934, la Canadian Handicrafts Exhibition and Prize Competition, l'une des expositions les plus marquantes que nous avons découvertes, présente une superbe vitrine d'œuvres en céramique au centre de la galerie [fig. 1]. Sur un panneau accompagnant les œuvres, on lisait : « Poterie : Depuis l'arrivée des Blancs, la poterie est peu pratiquée au Canada. Toutefois, des expérimentations artistiques furent réalisées dernièrement avec de l'argile de l'Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick, du Québec, de l'Ontario, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique » (Pottery Exhibition 1934). À partir de ce moment, il est évident que les œuvres en céramique sont appréciées non seulement pour leur fonction utilitaire, mais aussi pour leur valeur esthétique et artistique. Qu'il s'agisse d'une tasse à thé, d'un bol, d'une figurine de canard ou d'un pichet, toutes ont leur valeur artistique et leur place à La Guilde, et de plus en plus d’œuvres en céramique marqueront les concours de prix. Nous sommes particulièrement séduites par les grenouilles façonnées à la main dans le coin inférieur droit de la figure 1.
L’exposition annuelle de 1936 incluait également une installation du même type [fig. 2]. Les éléments décoratifs de certaines pièces, tels que la glaçure et le lettrage, témoignent de l'influence d'autres cultures. Bien que nous ne nous référions qu’à ces deux expositions pour démontrer l’évolution de la céramique à La Guilde, nos archives mentionnent d'innombrables moments comme ceux-ci.
Le comité de la poterie
À partir de 1935, la branche de Montréal de The Canadian Handicrafts Guild crée un nouveau comité, celui de la poterie. Les rencontres annuelles et leurs procès-verbaux indiquent que le comité avait deux priorités : (1) offrir des cours de céramique et un lieu d’échange et de discussion sur le sujet, ainsi que (2) présenter des expositions spéciales mettant en valeur la poterie canadienne. La recherche d'un nouveau professeur pour les cours organisés par le comité en 1938-39 confirme la vocation éducative de La Guilde, bien qu'il n'y ait pas beaucoup d'informations dans nos archives concernant ce projet. Les cours de poterie se tenaient dans la maison de l'une des membres du groupe, mais ces dernières n'avaient pas accès à un four et devaient travailler avec une nouvelle entreprise de poterie pour cuire leurs œuvres « à une chaleur très satisfaisante » (Rapports annuels 1935-1941). Auparavant, elles utilisaient un four construit et entreposé dans le garage d'un membre de l'École des Beaux-Arts de Montréal.
La première exposition du comité, Pottery Made by Canadian Clay, a eu lieu en 1939. Le comité faisait la promotion de la céramique au moment même où l'argile non traitée et les pièces en céramique devenaient plus difficiles à importer en raison de la Seconde Guerre mondiale. Pour cette raison, nous observons un véritable essor de l'argile canadienne travaillée par des artistes canadiens. Au cours de l'année suivante, le comité était responsable de la semaine de la poterie où « il était décidé d'avoir une exposition illustrant les procédés de fabrication de la poterie » (Pottery Exhibition Committee 1940). Tout comme lors des expositions sur les textiles, au cours desquelles un métier à tisser se trouvait dans l'espace pour des démonstrations, ces expositions de céramique étaient aussi un espace voué à l'éducation, au partage des connaissances et à la sensibilisation.
Dans une lettre du professeur de céramique M. Phillipson concernant une conférence qu'il a donnée pour La Guilde, il déclare que « [...] sans la céramique, nous n'aurions pas de bougies d'allumage, d'isolateurs, de briques, de tuiles, de tuyaux d'égout, de nombreux ustensiles de cuisine et de vaisselle. Ce sont toutes des branches de l'art de la céramique » (Lettre de M. Phillipson 1939). Ces réflexions transparaissent également dans tous les documents et les articles que nous avons consultés. La céramique fait — et nous pensons que les femmes du comité de poterie croyaient fermement en son pouvoir et à ses possibilités — partie intégrante de bien plus d’aspects de notre vie que nous croyons. C'est une matière que nous utilisons tous les jours. Elle fait partie de nous et nous sommes fiers d'être l'une des destinations à ne pas manquer pour l'apprécier.
Le début d'une nouvelle ère
À l'occasion de la semaine de la poterie dans les années 1940, La Guilde a organisé Pottery Exhibition [fig. 3-5] dans la galerie du 2025 rue Peel. L'exposition organisée par les membres du comité de poterie — Mme G. S. Currie, Mlle Terroux et Mlle Eleanor Perry —, présentait des œuvres d'artistes canadiens provenant d'un océan à l’autre. Elle comprenait également des œuvres de quelques associations et d’écoles, telles que l'École du Meuble (QC), la Charlotte County Cottage Crafts (NB), l'École des Beaux-Arts de Montréal (QC), la Mount Allison University (NB) et le Halifax Technical College (NS). Il est important de noter que le déménagement du 2019 rue Peel au 2025 rue Peel a joué un rôle majeur dans la mise en place d'expositions comme celle-ci, puisque les expositions qui se sont déroulées dans nos propres locaux avaient commencé autour de 1938 (voir Changements multiples : Une histoire de réussite).
À l'époque, la poterie était encore une pratique en pleine expansion au Canada, et l'exposition visait à célébrer les talents locaux, ainsi que les styles typiquement canadiens. Après son ouverture, The Montreal Star — l'une des multiples critiques élogieuses — a déclaré : « L'exposition est une révélation de l'argile canadienne et de ce que les mains canadiennes peuvent en faire » (Ayre 1940). Ces critiques ont incité les collectionneurs de poterie à visiter l'exposition et à « [...] se rendre compte que la poterie canadienne, bien qu'elle soit encore à un stade expérimental, a un charme qui rivalise avec celui des œuvres des artisans californiens ou mexicains » (The Gazette 1940). L'exposition présentait les potiers les plus connus de l'époque, tels que Kjeld et Erica Deichmann, dont les pièces étaient vendues à New York. Elle comprenait des objets utilitaires tels que des jarres, des pots, des vases et des figurines, ainsi que des œuvres d'étudiants [fig. 4] qui témoignaient de compétences considérables et de l'avenir prometteur de la céramique canadienne. L'influence des Premières Nations a également été mentionnée par la presse, un article allait jusqu'à dire que « [...] vous pouvez comparer les anciennes méthodes canadiennes dans les fragments et les pots de cuisson reconstruits des Iroquois et des Algonquins — les uns grattaient un dessin en longues lignes, les autres piquaient » (Ayre 1940). Il est intéressant de voir de quelle façon La Guilde a réussi à créer un dialogue, tout comme elle le fait aujourd'hui, entre l'art Inuit, l'art des Premières Nations et les métiers d'art.
Une lettre de la secrétaire et trésorière de The Canadian Handicraft Guild adressée au président de la branche du Manitoba mentionnait que La Guilde était « [...] soucieuse de représenter toutes les provinces » dans l'exposition (Lettre Mme Drummond 1940). De nombreuses lettres faisant état de motivations similaires ont été envoyées aux différentes branches pour leur demander de proposer des artistes. Nous sommes étonnées du dévouement de l'équipe de La Guilde qui tentait de représenter des artistes provenant de chaque province dans cette première grande exposition de céramique. Un objectif que nous nous efforçons d'atteindre encore aujourd'hui. Les visiteurs étaient extrêmement enthousiastes à l'idée de venir voir cette exposition, ce qui en a fait un véritable succès. Mme Drummond a ajouté dans une lettre adressée au Pottery Studio qu’en comparaison, « [...] peu de choses ont été faites au Canada et il est étonnant de voir la réaction des visiteurs à ce type d'expositions » (Lettre Mme Hagen 1940).
En 1941, le Syracuse Museum of Fine Arts a organisé l’exposition Contemporary Ceramics of The Western Hemisphere, parrainée par M. Thomas J. Watson, président et directeur général d'IBM. La directrice du musée, Anna Wetherill Olmsted, a demandé à The Canadian Handicraft Guild de les aider à sélectionner des pièces d'artistes canadiens. Comme stipulait la demande, « [...] nous recherchons particulièrement des œuvres exceptionnelles d'artistes vivants et nous croyons qu’une cinquantaine d'œuvres constitueraient probablement une bonne sélection pour la section sur les céramistes canadiens » (Lettre Syracuse 1941). Les œuvres furent ensuite achetées par le directeur artistique de Watson pour sa collection privée. L'exposition mettait l'accent sur les nouvelles œuvres d'artistes professionnels. Cette exposition était également le 10e anniversaire de la National Ceramic Exhibition et la première exposition d'art en céramique des Amériques, avec des œuvres provenant des États-Unis, d'Amérique du Sud, ainsi que du Canada. Comptant plus de 500 œuvres, il s'agissait de la plus grande exposition de céramique jamais présentée en Amérique. Les échanges continus que nous avons trouvé avec le Syracuse Museum of Fine Arts, jusqu'au début des années 1960, témoignent du fait que cette exposition a permis d'établir La Guilde en tant que destination internationale et référence en matière de céramiques canadiennes.
En décembre 1944, La Guilde a organisé une exposition en duo [fig. 6-7] avec la potière Nancy Dawes et la peintre Geraldine Major Wrangel. Nancy Dawes a réalisé divers articles de cuisine, tels que des plats de cuisson et des casseroles, qui ont été décrits comme « uniformément de bonne facture et variés » (The Gazette 1944 : 3). Cette exposition était peut-être la première du genre, mais elle ne fut certainement pas la dernière exposition en duo ou en solo d'artistes céramistes.
En 1948, La Guilde a élaboré une programmation spéciale sur une année, présentant un métier d'art à la fois. La poterie fut la première de cette série. L'exposition [fig. 8-11] était présentée parallèlement à une programmation dynamique de conférences, de démonstrations et de cours. L'objectif de la série était « [...] de partager ses idées, de discuter des problèmes et d'élever les standards des différents types de métiers d'art » (The Gazette 1948 : 4). En plus d'un appel de candidatures, Mme Edward Winslow-Spraggee, la responsable du programme de poterie, voyageait à travers le Canada pour rencontrer les artistes et les encourager à soumettre leurs œuvres. Les meilleures œuvres furent sélectionnées par un jury pour l'exposition.
Lors d'une entrevue, Mme Winslow-Spragge a expliqué que « [...] le but de notre exposition est de réunir les potiers afin qu'ils apprennent à se connaître et à connaître leur travail. [...] Ils devraient ainsi être plus stimulés par leurs propres efforts créatifs » (The Montreal Star 1948). L'exposition avait également un but pédagogique : des photos de fours, des affiches de poteries anciennes [fig. 8], des modèles montrant les procédés de transformation de l'argile lors des différentes étapes. Une section spéciale présentait les œuvres des étudiants de la Montreal Art Association, de l'École Saint-Georges, du Collège Notre-Dame et du Collège Saint-Laurent. Nous sommes agréablement surprises par le caractère avant-gardiste de cette exposition qui se rapproche de notre vision actuelle. Nos expositions ont encore aujourd'hui un caractère éducatif et visent à aider les artistes à repousser les limites de leur pratique artistique tout en échangeant entre eux et avec le public.
Depuis cette première programmation consacrée à la poterie en 1948, la céramique a fait l'objet d'une attention particulière : des expositions individuelles et collectives lui étaient consacrées pratiquement chaque année. La série organisée par Mme Winslow-Spragge a marqué les prémices de ce que nous appelons aujourd'hui notre programmation régulière. Cet article pourrait s'étendre à l'infini — et nous espérons pouvoir mener des recherches plus approfondies par la suite — mais nous voulions nous concentrer sur la diversité des pièces en céramique présentées et sur les transformations reliées à ce médium au cours des premières années de La Guilde. En ce qui concerne la céramique, l'accès à des espaces d'expositions permanentes sur la rue Peel a contribué de manière significative à mettre La Guilde sur la carte. Nous sommes constamment inspirées et étonnées par le caractère contemporain et avant-gardiste des actions des femmes qui ont travaillé à La Guilde. Elles sont une véritable source d'inspiration pour nous et un rappel constant que La Guilde est capable de tout réaliser lorsque les efforts sont mis en commun.
Genevieve Duval / Laetitia Dandavino-Tardif
Responsable de la programmation et des communications / Assistante à la galerie et aux communications
RÉFÉRENCES
- « Annual Reports », 1935-1941. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
- Ayre, Robert. “Three Exhibitions Divide Interest.” The Montreal Star, Samedi 6 avril (1940).
- “Canadian Handicrafts Guild Holds Pottery Exhibition.” Family Herald and Weekly Star, Mercredi 26 mai (1948).
- “Canadian Pottery Exhibit Open At Handicrafts Guild Shop Here.” The Gazette, Mercredi 27 mars (1940).
- Lettre de M. Phillipson, Branche de Calgary, 1939. C14 D1 047A 1940. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
- Lettre de Mme Drummond, Branche de Montréal, 14 février 1940. C14 D1 047A 1940. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
- Lettre de Mme J. C. Hagen, The Pottery Studio (Manitoba), 10 avril 1940. C14 D1 047A 1940. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
- Lettre du Syracuse Museum of Fine Arts, 19 juin 194. C14 D1 058 1941. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
- « Pottery Exhibition Committee Minutes », 16 février 1940. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
- Pottery Exhibition (Photographe du groupe éducatif), 1934. C11 D3 214 1934. Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
- “Pottery First of Handicraft Exhibit Series.” The Gazette, Mercredi 20 octobre (1948: 4).
- “Pottery Show Opens Here.” The Montreal Star, Mercredi 3 novembre (1948).
- “Private View Today of Joint Exhibition: Geraldine Major Wrangel Shows Paintings and Nancy Dawes Pottery.” The Gazette, samedi 3 décembre (1944: 3).
Images
(1) Canadian Handicrafts Exhibition and Prize Competition, 1934, C11 D3 214 1934.
(2) Canadian Handicrafts Exhibition and Prize Competition, 1936, C14 D1 007 1936.
(3) Pottery Exhibition, 1940, C14 D1 047 1940.
Pottery Exhibition (Étudiants de l’École des Beaux Arts, Montréal), 1940, C14 D1 047 1940.
(5) Pottery Exhibition, 1940, C14 D1 047 1940.
(6-7) Exposition de Geraldine Major Wrangel et Nancy Dawes, 1931,C14 D1 082 1944.
(8-11) Pottery Exhibition, 1948, C14 D2 207 1948.
© Les archives de La Guilde, Montréal, Canada.
On ne se lasse jamais d’examiner l’oeuvre des meilleurs céramistes du Québec. Que dire des auteurs qui, sans cesse, nous retracent le parcours de ces artistes, leurs motivations et l’influence qu’ils ont eu sur nos céramistes contemporains. Hautement apprécié! Merci encore.
Thank you very much for this text. regarding the history of ‘La Guilde’.
Toutes nos félicitations à la Guilde pour cette série de textes sur l’histoire de la Guilde et notamment pour ce dernier concernant sa contribution à la promotion et diffusion de la céramique canadienne. Les recherches de Geneviève Duval / Laetitia Dandavino-Tardif mettent à profil les riches archives de la Guilde pour nous offrir une merveilleuse étude bien étoffée des efforts de la Guilde en cette matière de son début à 1948. Les photos d’expositions tenues à la Guilde ajoutent un intérêt supplémentaire à cette narration déjà passionnante. Les collectionneurs de céramique du Québec vont reconnaitre sur ces photos des œuvres de plusieurs céramistes d’ici, notamment Jean-Jacques Spénard, Marcel Choquette et Valentin Shabaeff. Nous allons recommander chaudement la lecture de ce texte auprès de l’Association des collectionneurs de céramique du Québec (ACCQ) et du grand public. Nous avions déjà signalé de façon épisodique, dans quelques-unes de nos publications, l’implication de la Guilde, par exemple à propos de la peinture sur porcelaine au Québec, des céramiques de Shabaeff, de celles de Michel Jolivet ou plus récemment dans la publication sur La céramique du Québec de 1800 à nos jours : un regard de collectionneurs. Mais voici que se développe et s’annonce une histoire plus riche de la contribution de la Guilde à la céramique canadienne. Il faut souhaiter que ce travail de recherche et de diffusion se poursuive. Bravo encore!
Jean-Pierre Dion, Ph.D.
Rédacteur en chef de Céramag, la revue de l’ACCQ
Toutes mes félicitations d’avoir, encore une fois, fait ressortir les richesses de nos archives et la concordance avec notre programmation et nos actions actuelles ! Merci Geneviève et Laetitia ainsi qu’à celles qui ont participé à la rédaction de cet article ! Vous faites voir aux lecteurs le coeur l’âme de La Guilde !!! ❤️ Bravo !
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